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EXPOSITION MAZEL GALERIE, BRUXELLES (BEL)

Exposition personnelle du 10 fevrier au 15 avril 2017.

Pour sa première exposition personnelle à la Mazel Galerie, Etienne Cail présentera un nouvel ensemble d’oeuvres sur toile intitulé « Orients », titre de sa première monographie parue en septembre 2016.

En littérature, l’orientalisme doit notamment son essor à l’esthétique romantique du XIXème siècle, qui glorifie un Orient lointain et souvent fantasmé qui crée dans les esprits occidentaux un imaginaire de l’Orient auquel contribuent largement des peintres tels que Delacroix, Chasseriau et Gérôme.

Même si l’Orient au sens premier désigne très largement les espaces situés à l’est de l’Europe et suffirait à imager le travail présenté d’Étienne Cail, le pluriel permet de bien différencier la double influence de l’Extrême et du Proche Orient.

Avant de visiter le Maroc à l’été 2016 et de très vite s’en imprégner, il effectuera plusieurs années auparavant, un voyage en Chine afin d’expérimenter et de vivre in situ le choc visuel auquel il a été confronté en découvrant en France l’oeuvre des artistes contemporains chinois tel que Yue Minjun, Yan Pei-Ming et Zhang Xiaogang pour ne citer qu’eux.

De retour chez lui, il décide alors de détourner les chefs d’oeuvres, en conservant la composition mais en y apposant des visages asiatiques. C’est ainsi que l’ « Officier à cheval » de Géricault devient « Jia à Cheval », « Le Christ mort » de Manet devient « Fusaki Christ » et « La Joconde » de Da Vinci se retrouve sous les traits d’une asiatique.

De l’Asie il prend cette touche nerveuse et dynamique, héritière de l’art millénaire de la calligraphie, ainsi que cette palette vaporeuse de noir et blanc conjuguée à un gris bleuté.

Du Maroc, il va capter cette lumière chaude si particulière qui fut appréciée par des artistes tel que Matisse et Majorelle, qu’il traduit par des contrastes accentués puisqu’il s’interdit aujourd’hui d’utiliser la couleur.

Cette dernière influence lui donne aussi l’occasion de s’affranchir également de cette association systématique et volontairement brutale entre une composition occidentale et des personnages asiatiques au profit d’une esthétique plus apaisante et sereine dans laquelle apparaissent les animaux sauvages comme des tigres, des singes ou des perroquets ainsi que des scènes de bains.

En combinant les chef d’oeuvres de la peinture occidentale à la technique et aux influences des « Orients », Etienne Cail nous fait partager à son tour un exotisme fantasmé des plus délicat et captivant.

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